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La FNPHP s’interroge sur les plantes de demain

Le 16 janvier, la fédération a réfléchi au thème « Comment adapter la palette végétale du paysage aux évolutions urbaines et climatiques en cours ? ».

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Une soixantaine de professionnels, horticulteurs et pépiniéristes, concepteurs paysagistes, entrepreneurs du paysage, gestionnaires de villes... ont répondu présent à l’appel du pôle Paysage de la FNPHP pour échanger le 16 janvier dernier sur cette question on ne peut plus d’actualité : « Comment adapter la palette végétale du paysage aux évolutions urbaines et climatiques en cours ? ». Ils ont été accueillis dans les locaux de la Société nationale d’horticulture de France à Paris par son président, Dominique Douard, qui s’est dit très sensible à cette problématique. En effet, la région où il exerce son activité professionnelle depuis plus de quarante ans, le Roussillon, est particulièrement touchée par les dérèglements climatiques.

Au sein du pôle Paysage, constitué d’une bonne trentaine d’entreprises dont le marché principal est centré sur les collectivités territoriales, la réflexion sur le développement d’une palette végétale qui soit adaptée aux nou­velles contraintes est devenue « le » sujet de prédilection des dis­cussions en interne.

Enrichir la réflexion

Les organisateurs souhaitaient ouvrir les échanges à un public large, notamment aux scientifiques et aux pro­fessionnels de la forêt et des espaces naturels. L’ambition n’était pas d’y trouver des réponses précises, mais plutôt de s’enrichir des travaux menés et d’analyser ce qui pourrait être transposable en ornemental.

Quatre tables rondes ont permis de traiter les critères à respecter pour sélectionner les plantes de demain : l’eau dans la cité ; le rôle des plantes pour rendre la ville soutenable ; la façon de construire ces nouvelles palettes végétales et de concevoir les plantations. Pour chaque thème, un petit groupe de professionnels a discuté avant d’interagir avec la salle, sous l’égide d’ un pépiniériste grand témoin (Drappier, Charentaises, Chau­­viré, Rey). De quoi susciter davantage de questions que de ré­ponses, mais les participants se sont félicités de la richesse des échanges et de l’intérêt de croiser les regards.

Le Lien horticole reviendra sur ces discussions, notamment dans le cadre­ d’un dossier spécial consacré aux arbres urbains.

Yaël Haddad

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